PHILO FORAINE, KEZAKO ?
« La vie des hommes ressemble à une foire où les jeux se célèbrent dans toute leur pompe… car c’est là que les uns demandent aux exercices corporels la gloire et la noblesse d’une couronne, que les autres, conduits par l’appât du gain, viennent pour acheter et vendre, cependant qu’une certaine espèce de gens [les philosophes], celle-là plus recommandable, ne vient pas chercher les applaudissements ou le bénéfice, mais simplement voir. »
Pythagore, au tyran Léon de Phlionte.
Ce que la philo foraine n’est pas
La philo foraine n’est pas un « one-man-show ». Parce qu’à la scène, ce n’est pas un comédien qui interprète son texte. Le fil d’une pensée se déroule, travaillée depuis des mois, déjà jouée, mais qui pourtant, à chaque représentation, est nouvelle. C’est donc une performance, et pas un spectacle seul en scène. D’ailleurs, c’est un numéro, comme il y en a chez les trapézistes ou les dompteurs. Peut-être d’ailleurs qu’il y a du trapèze et du fauve dans tout ça…
La philo foraine n’est pas une conférence gesticulée. Ici, ce n’est pas un militant qui parle, et qui raconte son trajet de vie personnelle, sa sortie hors de l’idéologie dominante et sa conscience de gauche grandissante devant des militants rassurés dans leurs convictions. D’ailleurs, peut- être que la philosophie n’est pas là pour rassurer… Peut- être que le numéro de philo foraine dépayse, dérange, fait douter, stupéfie, et / ou enchante…
La philo foraine n’est pas un cours complémentaire pour élèves en Terminale. Pas plus qu’elle n’est une initiation sympathique à la philosophie auquel on invite ses élèves, ses classes, ses enfants ou ses petits-enfants afin qu’ils découvrent sous un autre jour une matière scolaire. Le personnage – car il y en a un – déconstruit le rapport à l’autorité du maître, ce qui n’est pas un service rendu au prof. De plus, de la philosophie, Sénèque disait qu’elle était une provocation et Jankélévitch, une insolence, donc gare aux chastes oreilles. Peut-être d’ailleurs qu’il n’y a pas de philosophie sans un doux air scandale…
La philo foraine n’est pas un « café-philo ». Il ne s’agit pas de réunion ou de débat pour aborder des points brûlants d’actualité ou des livres qu’on a lus, ou des auteurs qu’on voudrait commenter. C’est un moment philosophique, avec sa narration propre, son personnage et sa scénographie. Et soudain, l’effondrement de son quatrième mur. Peut-être d’ailleurs qu’il n’y a pas de réunions entre sachants, peut-être même qu’il n’y a pas de public, ni de preneurs de parole, mais une communauté politique qui s’essaye à exister…
La philo foraine n’est pas une conférence. Pas de conférencier assis derrière sa table, avec un micro et ses notes qu’il lit à voix haute. Mais au contraire, un homme debout, parfois attablé à un mange-debout de bistro, dont le débit évoque plus le philosophe de comptoir que le collège de France, quand bien même le fond l’éloigne à jamais du PMU pour lui ouvrir les portes des séminaires de philosophie. Loin d’être une conférence, le numéro s’attaque à démolir soigneusement tous les codes de l’académisme de conférence. Peut-être parce que ceux qui viennent aux conférences ne viennent pas pour écouter mais pour s’y faire voir…
Ce qu’est la philo foraine
Un drag king. Il déboule en costume trois pièces. Mais peut-être un poil trop clinquant. Une grosse pince à cravate en argent, une montre à gousset. Et si l’on y regarde à deux fois, nombreux sont les éléments qui clochent : le revers du pantalon italien cache mal une paire de Docs Martens plutôt pourraves et crapotingues, des tatouages ornent les phalanges, la coupe de cheveux semble être finie à la tondeuse à mouton. Quelque chose du dandy sans doute, mais passé par la lessiveuse punk… A travers les poses qu’il prend, l’élégance chic fin de siècle le dispute au négligé d’une crapule sortie d’Orange Mécanique. Entre le mousquetaire et le mercenaire, le maître d’escrime et le prince du crime. Il y a chez lui du Monsieur Loyal mâtiné de l’aboyeur à l’entrée des baraques foraines. Il prétend être surnommé Capitaine Love « par toutes les ladies et les chippendales qu’il a initiés à la philosophie » … Il se définit comme « philosophe forain, bonimenteur de métaphysique, et décravateur de concept ». Il rajoute parfois « pétomane mental et uniquement le week-end et sur rendez-vous ». Il met d’emblée à l’aise son public, il ne boxera pas dans la catégorie de Finkielkraut. Il a une gouaille de vendeur au cul du camion, un humour douteux, railleur et cynique, une érotomanie galopante et truculente, une vulgarité très présente mais jamais grossière. Et pourtant, une érudition philosophique, des références livresques, une grande rigueur de démonstration, une capacité à répondre aux questions pointues du public…
Un décor. Un mange-debout de bar d’un côté, un fauteuil défoncé de l’autre, et notre homme qui déambule de l’un à l’autre. Lénifiant et compétent, il se cale à son guéridon, se siffle un verre de rouge, rigole et fait rire. Et puis soudain, rongé par le doute, s’inquiétant de ce qu’il vient de dire ou découvrir, il s’effondre dans le fauteuil miteux, et soliloque ses inquiétudes. Entre le philosophe de comptoir et le salonard d’un club chic, le dandy punk déploie sa philosophie au fur et à mesure qu’il arpente la scène.
Et une bâche… Et au fond de la scène, une bâche est pendue… On la verrait d’ailleurs plutôt en tête de cortège de manif ou pour une promotion chez un carrossier automobile. Sur cette bâche, des caricatures de philosophes, des crobards rigolos et des schémas fléchés. L’inspiration des dessins est nettement à aller du côté de Robert Crumb et de Reiser, d’Edika et de Gotlib. Mais en même temps, parfois, il y a des détournements d’œuvres classiques, des pastiches et quelque chose du collage surréaliste. Déjà, à l’oral, le numéro de philo foraine cherchait à accoupler Socrate et Coluche. Voilà qu’à l’écrit (ou plus exactement, au crayon), c’est Léonard de Vinci qu’on marie à Wolinsky, et Picasso qui se fait recruter par Charlie-Hebdo… Désopilante et riche d’enseignement, cette bâche n’est rien d’autre que le plan de son intervention. Il l’utilisera au gré de son numéro, moulinant de son pébroque, et pointant tel endroit de la bâche, en escrimeur des mots et spadassin du concept. Ainsi suit-on les méandres du chemin de pensée de « Capitaine Love » sans se perdre. Ainsi se marre-t-on devant les portraits de Platon en string et de Kant en bicyclette… Parfois, le dispositif technique ne permet pas la bâche. Qu’à cela ne tienne ! Des petits livrets qui évoquent les fanzines rocks des années quatre-vingt la remplaceront idéalement. Et là encore, dessins croquignoles et références pointues…
Un timing hors du temps. Il attend le public dehors, plaisante et argumente, installe son personnage et fabrique la relation. Hâbleur et mondain, il dragouille en attendant que ça commence. Mais au fait, ça a peut-être déjà commencé ? On entre, il fait son numéro. Traite la question avec rigueur et humour, tapage et introspection, boniment et spéculation. Puis il donne la parole au public. Reste sur scène, toujours dans son personnage. Rebondit, distribue, plaisante. Le public débat, s’arraisonne les concepts, les articule à sa vie propre. Il accompagne, s’étonne avec eux. Est prêt à mettre à bas tout ce qu’il a pu énoncer. Trace des lignes de force entre les intervenants, dessine des nouvelles problématiques. Aide à accoucher d’une intelligence collective. C’est fini. Le public sort. Il sort avec lui. Traînouille vaguement à l’entrée, à la buvette, dehors au milieu des fumeurs de clopes, dans le hall… Il s’attarde. Des petits attroupements se font… Il reste… Toujours dans son personnage, mais un peu moins drag king. Quoique… Recueille une pensée qui n’aurait pas osé la prise de parole en public, qui a besoin de temps, ou de pudeur. Plaisante, toujours…. A dit que c’est fini. Mais ce n’est pas fini. Mais comme le lieu et l’atmosphère ont changé, et comme il a dit que c’est fini, cela continue, autrement. Et c’est très important ce moment, non-officiel, hors-champ. Il ne donne pas l’impression d’être sur scène, alors il se lâche une autre parole, qui prend le risque de la grande sincérité. Il la reçoit comme telle. Il s’autorise une autre écoute… La philosophie est destituée de son piédestal, enfin. Peut-être qu’elle commence, alors.
Un public investi. En résumé ? On se souvient du personnage truculent et va-de-la-gueule. Mais la vérité de ce qui s’est joué, là, c’est que plus de 70% du temps a été consacré au débat, à la rencontre, au dialogue, à l’échange, afin que les gens s’emparent des idées, les fassent leurs, dialoguent entre eux, interrogent leur condition et l’éclairent du dedans. Et ça vaut toutes les coloscopies du monde.
Catalogue des numéros de philo foraine
Chacun de ces numéros de philo a déjà été joué au moins une fois en médiathèque, théâtre, centre culturels, barnum, festival, salle communale, etc. La liste se modifie régulièrement, au gré de la maturation des sujets, de leur sélection par le public, de l’évolution de la pensée ou de l’actualité. Pour chacun de ces sujets, vous pourrez consulter (cf annexe 4) sur le site, les lieux où le numéro a déjà été donné, à quelle date, ainsi qu’un bref résumé.
- L’amour : avec un grand A ? avec un gros tas ?
- Dieu est un trou et satan m’habite
- Quelle différence y a-t-il entre une embauche en CDD et une fessée déculottée ?
- Ivresse, sagesse et paire de fesses
- Petite philosophie du punk à chien
- Quand les médias complotent, est-ce le pouvoir qui se touche ?
- Faire un régime dissocié, est-ce cautionner l’apartheid ?
- Quelle différence y a-t-il entre un ministre de l’écologie avec des casseroles au cul et un chef indien d’Amazonie avec des plumes dans le derrière ?
- Pourquoi il vaut mieux se mettre les burnes en route plutôt que se prendre un burn- out
- Pourquoi les femmes sont-elles tellement insupportables ?
- Le cambriolage des maisons bourgeoises : une alternative crédible à la crise des marchés ?
- Faut-il tuer les vieux à la naissance ?
- Bouffer des bourgeois pour lutter contre la crise sociale et climatique
- ENA = Ecole Nationale des Arracheurs de dents ?
- Comment bétonner la démocratie tout en démolissant la république
- L’univers entier n’est-il qu’un ring de boxe ?
- Que fait la police !?
- La peur du bon dieu suffit-elle pour limiter le nombre des salauds ?
- La fin du monde : poubelle jaune ou poubelle verte ?
- La laïcité : un sacré machin
- Les philosophes sont tous des cons, même Socrate
- Elections, tire-bouchon
- En deux-mille vingt-dusse, Votez Virus
- Métaphysique du 69
- Quand une feignasse gribouille sur son plumard, qu’est-ce que l’alité rature ?
- L’Ethique s’attrape-t-elle dans les hautes herbes ?
- Le libéralisme, une dictature douce et décomplexée ?
- Le Monde entier n’est-il qu’une gigantesque chasse d’eau ?
- Quelle différence entre le tonneau de Diogène et les barriques de [Ajoutez ici le nom du domaine qui organise la soirée] ?
- Portrait de la philosophie en trou avec du poil autour.
- Quelle différence y a-t-il entre un vieil irlandais rouquin, chauve, avec d’énormes favoris, perdu à poil dans la forêt de Bornéo, et un orang-outang en costume qui boit du ouisky dans un pub à Dublin ?
- Le seul or qui dure c’est l’ordure
- Métaphysique de la grosse caisse (suivie d’une méditation sur l’hélicon)
- Faut-il baiser comme un lapin ou méditer en tibétain ?
- Mais qu’est-ce qu’on va tous devenir ?
- Métaphysique de la gadoue
- La statue de la liberté s’épile-t-elle sous les aisselles ?
- Peut-on bourrer les urnes comme on bourre le mou ?
- Portrait du philosophe en Ultimate fighter
- Franchement, vous croyez vraiment que l’enfer, c’est les autres ?!
- Pourquoi il vaut mieux avoir les bourses en actions, plutôt que les actions en bourse
- Tarot philo
- Qu’est-ce que je fous là ?
- Faut-il raconter des salades ou se contenter de les laver ?
- Le lancer de pavé dans la gueule d’un flic est aussi un humanisme
- Pourquoi faut-il toujours tirer la gueule sur les photos d’identité ?
- Reprendre racine sans quitter ses godasses
- La Philo peut-elle tordre les barreaux ?
- Désirer Miss Féria 2016, est-ce succomber ou s’accomplir ?
- Travailler dur pour penser mou
- Un vegan peut-il gueuler : » Mort aux vaches ! » ?
- L’entartage du corps électoral, une solution au cumul des mandats ?
- Voulez-vous mourir avec moi, ce soir ?
- Vous croyez vraiment que le bonheur est dans le prêt ?
- L’artiste est-il un cochon de voyeur ?
- Pour être un artiste, faut-il que la Muse m’habite ?
- Quand une zouze sur la plage trouve un mec bien gaulé trop beau gosse, est-ce à dire qu’elle expérimente un état de contemplation esthétique ?
- Quelle différence y a-t-il entre un banc de thons et ceux de l’assemblée nationale ? (les bancs, pas les thons)
- Portrait de l’auteur en fanfaron dézombifié reconverti en bateleur de fête foraine
- Dieu est-il mou ?
- Einstein peut-il sucer des pingouins en CDD chez Monsanto?
- L’ambition politique est-elle une maladie mentale comme les autres ?
- Comment communier avec le cosmos sans se ruiner en LSD?
- Comment être malade, le savoir et s’en réjouir ?
- Quelle différence entre un livret d’opéra à Bayreuth et une barrette de shit à Belleville?
- Moins on se connaît, mieux on se porte
- Faut-il se faire le maillot ou le mouiller ?
- Comment bouffer philosophiquement ?
- Comment boire philosophiquement ?
- Comment baiser philosophiquement ?
- Comment peut-on être anarcho-flibustier sans virer Debord ?
- Comment bien rater sa vie en sept étapes
- Comment rater son entretien d’embauche (1/7)
- Comment louper sa vie de couple (2/7) (Les gens s’imaginent que l’horizon du bonheur consiste à porter son regard sur la ligne bleue des Vosges de la vie de couple. Sauf que Schopenhauer nique puissamment sa race à l’expression « je t’aime » et exhorte à l’extinction de l’espèce, que Sylvia Federici réduit l’exercice à du capitalisme prostitutionnel et que Lacan, lecteur de Platon, nous convainc que le meilleur moyen de se tromper c’est de croire qu’on ne s’est pas trompé(s). Nous reste heureusement la consolation orgasmo-politique de l’extension de la partouze au régime du seul socialisme réel, tel que le proposait Charles Fourier.)
- Comment gâcher ses vacances (3/7)
- Comment maltraiter tout le monde en étant bienveillant avec chacun (4/7)
- Comment se planter dans ses engagements politiques (5/7)
- Comment saccager sa vie intérieure par le développement personnel (6/7)
- Comment pourrir les ambiances à table en se prenant au sérieux (7/7)
- Quand tout est vain, il reste le vin
- Le cannibalisme est-il l’avenir de la lutte sociale ?
- La critique de l’hétéronormativité cisgenre peut-elle être un bon moyen de pécho de la féministe ?
- La foi est-elle une maladie mentale comme les autres ?
- Platon, sa caverne, son trou et ceux qui l’habitent
- Pourquoi les femmes ont-elles la langue bifide ?
- L’homme porte un loup pour l’homme
- Descartes était-il vraiment un dealer de crack porte de la Chapelle ?
- Le monde entier n’est-il qu’une immense scène de one man show et Dieu n’est-il qu’un stand upper dans une boîte à putes à Malibu Beach ?
- Le wokisme est-il une menace pour l’Occident ou un genre de cuisson asiatique avec une poêle un peu relou ? (L’invention du wokisme, par la droite américaine pour discréditer la convergence des luttes sociales entre antiracisme, féminisme et écologie, et disqualifier les études de genre, cache mal le fait que depuis des siècles, l’ADN de l’Occident, c’est d’être une civilisation où l’on apprend à performer son sexe, et à jouer à être un petit porteur de couilles ou une petite fendue par le devant. Et tant pis pour les droitards français qui veulent réduire les femmes à des femelles.)
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Sept leçons de philosophie écologique, durable et sans perturbateurs endocriniens : Quelle différence entre un chasseur de mammouth sibérien, un péquenot du néolithique et un philosophe en chaussettes ? (1/7)
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TAZer un ZADiste, est-ce de la dyslexie ou de la répression policière ? (2/7)
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La sobriété heureuse est-elle préférable à l’alcoolisme joyeux ? (3/7)
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La fin du monde : poubelle jaune ou poubelle verte ? (4/7)
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La cabane au fond des bois, utopie écologique ou toilettes sèches (5/7)
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La transition verte est-elle autre chose qu’une vaginoplastie sur un martien intersexe ? (6/7)
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Quelle différence entre un vieil irlandais à rouflaquettes qui saute de branche en branche dans la jungle birmane et un orang-outang qui boit de la Guinness dans un pub à Dublin ? (7/7)
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Un philosophe qui ferme sa gueule est-il plus clair que deux philosophes qui se causent ?
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La politique comme nanisme. Atchoum : l’ambition politique est-elle symptôme de maladie mentale ? (1/8)
-
Timide : l’éthique politique peut-elle laisser la place à la retenue et à la décence ? (2/8)
-
Dormeur : le peuple se réveillera-t-il un jour ? (3/8)
-
Simplet : l’exercice politique relève-t-il de la clarté ou de l’ambiguïté ? (4/8)
-
Joyeux : quelle politique pourrait développer des affects positifs ? (5/8)
-
Grincheux : le gouvernement peut-il faire l’économie de la violence ? (6/8)
-
Prof : y a-t-il vraiment une science du politique ? (7/8)
-
Blanche-neige : le politique est-il autre chose que de la domination patriarcale (8/8)
Liste des principaux lieux de performance
La liste ici présente se limite aux festivals, aux théâtres et aux médiathèques. N’ont donc pas été répertoriés d’autres lieux, tels que l’arrière-cour d’une ferme au-dessus de Rodez, la place du village de Guipy, les maisons du bois à Crux-la-Ville, la ferme des Delbove à Rouy, au lieu dit des Perranges, devant l’étable des Laudet à Tintury, la Grotte des Demoiselles non loin de Ganges, les arènes du Cailar, les caves de Château Terre Forte, à Rochefort-du- Gard, à bord de la Catalane le « Saint Pierre », thonier de 11 mètres, , sur la ceinture verte d’Avignon, à la cité de l’abeille à Viscomtat, dans un champ de ruches auvergnates, aux Salins-de-Giraud, sur des bandes de sable, en bord de marécage en Petite Camargue, dans le Centre Pénitentiaire de Saint-Maur ou l’hôpital psychiatrique d’Uzès…
Médiathèques
- Carré d’Art (Nîmes), 2023
- Marguerittes (2022)
- Aix-en-Provence (semestriel, 2020-2021-2022)
- Ganges (de 2008 à 2020, trois fois par an)
- La Roquebrussanne (de 2012-2023, trois fois par an)
- Saint Laurent-des-Arbres (2018, 2019, 2020)
- Lunel (de 2013 à 2020, une fois par an)
- Montaren (2019)
- Calvisson (2017, 2018, 2019)
- Elancourt (2018)
- Jouques (2018)
- Teisseire (2018)
- Saze (2018)
- Saint-Gervais d’Auvergne (2018)
- Saint Hyppolite-du-Fort (2017)
- Lodève (2015, 2016, trois fois par an)
- Caveirac (de 2013 à 2016, une fois par an)
- Nîmes (2012)
- Marguerittes (2015,2016)
- Laudun L’ardoise (de 2011 à 2015, trois fois par an)
- Gignac (2015)
- Domars-en-Ponthieu (2015)
- Bédarieux (2014)
- Tavel (de 2008 à 2012 trois fois par an)
Festivals
- Aux Actes citoyens !, Tomblaine, 2023
- Le Livre à Metz, 2023
- Festival de Philo de Saint-Laurent-des- Arbres, 2021
- Printemps du Livre à Montaigu, 2023
- Le Livre à Metz, 2022
- Fifigrot, Toulouse, 2022
- Printemps du Livre à Montaigu, 2022
- Les Agitateurs de rêve (Annecy) 2021
- Komidi (La Réunion) 2021
- Le livre à Metz, 2021
- Festival d’humour de Port-la-Nouvelle, 2021
- Les petites formes de la Guyonne, 2021
- Festival de Philo de Saint-Laurent-des- Arbres, 2021
- Fifigrot, Toulouse, 2021
- Festival d’humour et de théâtre burlesque, Cossé-le-Vivien, 2021
- Festival « Chemins de traverse », à Noisy- le-Grand, 2021
- Festival d’humour et de création de Villard-de-Lans, 2021
- Festival de Philo de Saint-Laurent-des- Arbres, 2020
- Festival des trous, Arles, 2020
- Fifigrot, Toulouse, 2020
- Le livre à Metz, 2020
- Komidi (La Réunion) 2019
- Cerveau disponible, Lille, 2019
- Fifigrot, Toulouse, 2019
- Arles se livre, février 2019
- Festival de Philo de Saint-Laurent-des- Arbres, 2019
- Tournée délocalisée du théâtre de privat en Ardèche, 2018
- Les Franches Conteries, Lures,
- Festival de philosophie de Langres, 2018.
- « Aux actes citoyens ! », Tomblaine, 2018
- Le livre à Metz, 2018
- Festival de danse de Dieulefit, 2018
- Fake News, Mourenx, 2018
- Scène en bar, Thionville, 2018
- Festival de philo de Saint-Laurent-des- Arbres, 2018
- Festival d’Avignon, Maison IV de chiffre, 2018
- Rirenseine, Rouen, 2017
- Festival VO-VF, Gif-sur-Yvette, 2017
- Les Impromptues, Tournai, 2017
- Festival d’Avignon, Maison IV de chiffre,
- Festival « Lire entre les lignes », Sainte- Cécile-les-vignes, 2017
- Festival « Aux Actes citoyens ! », Tomblaine,
- Festival « Les Petites rêveries », Brinon- sur-Beuvron, 2016
- Festival « Aux Actes citoyens ! », Tomblaine,
- Foire du bio, Colmar, mai 2016
- Festival » Livres à Metz », 2015, 2016, 2017
- Festival d’Avignon, théâtre Arto, 2016
- Festival d’humour et de création de Villard-de-Lans,
- Rencontres philosophiques de Langres, 2015.
- Festival « Chemins de traverse », à Noisy- le-Grand,
- Festival d’Avignon, théâtre Arto, 2015
- Festival d’humour et de création de Villars-de-Lans, 2014, 2015, 2021.
- Festival « L’Amour, les femmes, la lune, les livres « , Brantes,
Théâtre
- Théâtre de Nîmes, 2023
- Théâtre de Pézenas, 2022
- Café-théâtre de la poste à Narbonne, janvier 2020
- Théâtre de Lillebonne, décembre 2019
- Théâtre de Rognes, décembre 2018
- Théâtre de Privat, novembre 2018
- Théâtre de Gournay, mars
- Théâtre Boby Lapointe, Pézenas, décembre
- Théâtre Arto, Avignon 2015, juillet
- Maison IV de chiffre, Avignon, juin 2015, juillet, 2016, juillet
- Théâtre de l’Olivier, Istres, mars
- Théâtre de l’Odéon, Nîmes, février 2015.
- Théâtre de l’Olivier, Istres, décembre 2014.
- Théâtre du Bourg-Neuf, Avignon, Juillet 2014.
- Théâtre du Chêne Noir, février 2012, décembre
- Théâtre du carré Rondelet, Montpellier, automne
Scène nationale
- La Cratère, Alès, 2022
- La Coursive, La Rochelle, 2022
- Ferme du buisson, 2021
- Ferme du buisson, 2019
Fiche technique et prix de cession
La souplesse de l’intervention, sa légèreté en termes d’accessoires de mise en scène, la possibilité qu’elle a de s’adapter à des contextes différents permet d’élaborer une fiche technique à façon et sur demande. De même, le prix de cession prend en compte ce contexte et s’adapte en conséquence.